Acquérir un bien immobilier en vue d’une revente rapide est une stratégie pour potentiellement réaliser des bénéfices significatifs. Bien que l’activité d’achat-revente puisse sembler attrayante, elle comporte des risques et des contraintes légales. En tant qu’investisseur pratiquant l’achat-revente, il faudra impérativement déterminer le régime juridique approprié (société ou micro-entreprise). Nous découvrirons ici les deux régimes existants. De plus, il faudrait prendre en compte le traitement fiscal de l’opération d’achat-revente pour anticiper les dépenses éventuelles. Cela permettra d’identifier préalablement les aspects fiscaux à considérer.
Qu’est-ce que l’achat-revente en immobilier ?
L’activité d’achat-revente implique, vous pouvez visiter cette page pour en savoir plus, implique l’acquisition d’un bien immobilier tel qu’un local commercial, un appartement, une maison ou même un immeuble, dans le but de le revendre rapidement et ainsi réaliser un bénéfice financier.
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L’objectif principal est de céder le bien en peu de temps après son acquisition, généralement dans quelques mois, afin d’en tirer un profit substantiel dans un délai court. Cette approche diffère des gains issus de la location immobilière, lesquels s’étalent sur une plus grande période.
Pour quel statut juridique opter en tant qu’acheteur-revendeur particulier ?
Ici, deux choix se proposent. La première est la micro-entreprise et l’autre est la société commerciale.
Micro-entreprise
La création d’une micro-entreprise est une option envisageable pour se lancer dans l’activité d’achat-revente immobilier. Cependant, ce statut présente des limitations. Malgré, sa constitution rapide et simple, l’entrepreneur se trouve confronté à un plafond de chiffre d’affaires de 176 200 euros, ce qui est souvent insuffisant pour une activité liée aux biens immobiliers. De plus, ce type d’entreprise ne permet pas de déduire les coûts des travaux effectués ni les charges associées.
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Société commerciale
Une alternative est de constituer une société commerciale telle qu’une SAS ou une SARL, surtout si l’intention est de collaborer avec des associés. Si l’activité d’achat-revente immobilier est envisagée en tant qu’entrepreneur individuel, la SASU ou l’entreprise individuelle peuvent être des choix plus adaptés.
Achat-revente : quels sont les traitements fiscaux ?
On parlera ici de la TVA et de la plus-value.
La TVA
En ce qui concerne la TVA, celle-ci n’est pas applicable aux transactions entre particuliers pour les biens immobiliers ayant été construits il y a plus de 5 ans. Pour les biens neufs échangés entre particuliers (construits depuis moins de 5 ans ou d’anciens immeubles qui ont subi de nombreuses rénovations), la TVA ne sera pas prélevée.
Cependant, si un professionnel vend un immeuble construit il y a moins de 5 ans, la TVA sera applicable à cette vente.
La plus-value
Il existe plusieurs situations où l’exonération d’impôt sur la plus-value de la vente de votre bien immobilier est possible. La vente de votre résidence principale garantit une exemption d’imposition. De même, la détention d’un bien pendant plus de 22 ans et sa vente pour moins de 15 000 permet également une exonération fiscale.